Guillaume Herbaut – Stéphane Duroy De l’Ukraine : ceci est une guerre

Ceci est une guerre… qui n’a pas commencé en février 2022. C’est une guerre qui dure. Guillaume Herbaut la photographie depuis 2014 après avoir couvert la Révolution orange en 2004. Il connaît l’Ukraine et aime les Ukrainiens. Dans ses images, d’hier ou d’aujourd’hui, il leur rend hommage en captant leurs luttes, leurs résistances, leurs victoires.

Ce sont ces photos de 2014 que l’on découvre à la Galerie Vu’. C’était alors la guerre du Dombass mais ce pourrait tout aussi bien être celle que nous connaissons aujourd’hui. Visuellement, pas ou peu de différences.
La différence est tout autre. Celle d’être exposées dans une galerie.

Dessin ou photo, la même horreur

Aux images de Guillaume Herbaut répondent les dessins de Stéphane Duroy, autre photographe de l’agence. Il fait siennes les nouvelles du front ukrainien actuel qui nous arrivent. Depuis le premier jour du conflit, Stéphane Duroy tient un journal visuel de cette guerre sur un territoire qu’il ne connaît pas. Chaque jour, il peint la désolation, la mort, l’horreur.

En faisant rencontrer ces deux visions, la galerie a souhaité « traduire les possibles et les limites de la représentation, de la perception, de la réception de chacun des médiums »

Guillaume Herbaut – Stéphane Duroy On Ukraine: this is a war


This is a war… that did not start in February 2022. It is a war that lasts. Guillaume Herbaut has been photographing it since 2014 after covering the Orange Revolution in 2004. He knows Ukraine and loves Ukrainians. In his images, past or present, he pays tribute to them by capturing their struggles, their resistance, their victories.

It is these photos from 2014 that we discover at the Vu’ Gallery. It was then the Dombass war but it could be the one we know today. Visually, there is little or no difference.
The setting is quite different. That of being exhibited in a gallery.


Drawing or photo, the same horror

Guillaume Herbaut’s images are matched by the drawings of Stéphane Duroy, another photographer from the agency. He makes his own the news from the current Ukrainian front that reaches us. Since the first day of the conflict, Stéphane Duroy has kept a visual diary of this war in a territory he does not know. Every day, he paints the desolation, the death, the horror.

By bringing these two visions together, the gallery wanted to « translate the possibilities and limits of representation, perception and reception of each medium ».

Jusqu’au 23 décembre 2022
Galerie ouverte au public du mercredi
au vendredi de 12h30 à 18h30.
Sur rendez-vous les autres jours.
Hôtel Paul Delaroche
58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris
www.galerievu.com

Légendes Captions

photo haut centre :
Ukraine, Donbass, Avdiivka, 24 février 2017 Volodymyr (38 ans), officier de presse de l’armée ukrainienne, pose dans le dortoir du bureau de presse militaire du 72e régiment situé dans une ancienne crèche. Guillaume Herbaut / Agence VU
Ukraine, Donbas, Avdiivka, 24 February 2017 Volodymyr (38), press officer with the Ukrainian Armed Forces, posing in the dormitory of the military press bureau of the 72nd Brigade, in what was once a child-care center.

photo bas gauche :
Ukraine, Donbass, Debaltseve, 11 mars 2015. Explosion d’obus par une unité de déminage de l’armée de la DNR, sur un champ de bataille à la lisière de la ville. Guillaume Herbaut / Agence VU
Ukraine, Donbas, Debaltsevo, 11 March 2015 A DNR bomb disposal squad detonating shells on a battlefield on the outskirts of the city.

Photo bas droit
Ukraine, Donbass, Kramatorsk, 27 novembre 2019. Maxime Iltenchko, 30 ans, dans son appartement à Kramatorsk. Maxime faisait son service militaire en 2014 dans l’artillerie (72e brigade) de l’armée ukrainienne. Le 6 août 2014, il a été touché par une balle dans la tête en plein combat à la frontière Russe à Izvarine. Il a perdu son œil gauche, et celui de droite à 20 % de vision. Il a subi 16 opérations. Les dernières ont été faites aux USA.
Ukraine, Donbas, Kramatorsk, 27 November 2019 Maxime Iltenchko, 30, in his apartment in Kramatorsk. Maxim did his military service in 2014 in the artillery (72nd brigade) of the Ukrainian army. On August 6, 2014, he was shot in the head while fighting at the Russian border in Izvarine. He lost his left eye and his right eye at 20% vision. He underwent 16 operations. The last ones were made in the USA.
Guillaume Herbaut / Agence VU Avec le soutien du Centre National des Arts Plastiques (fonds d’aide à la photographie documentaire contemporaine)