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Journaliste à propos du je porte saint germain

« Nous sommes une équipe de rêve ». Ce sont les premiers mots que j’avais écrits à propos de ce site. J’avais imaginé une équipe derrière moi, devant moi, à côté de moi, rêvant de travailler tous ensemble. Trouvant les meilleurs photographes, les meilleurs rédacteurs, ceux qui travaillaient avec leurs tripes, leurs convictions. Ceux œuvrant avec leurs yeux, leur cœur et leurs mains. Il ne faut pas oublier les mains dans le travail de journaliste.

Ça, c’était au début. Aujourd’hui, je n’ai pas d’équipe. Je n’en ai jamais eue. Je n’ai avec moi, que mes pieds, ma tête, mes mains. Et mes yeux. Il ne faut pas oublier les yeux quand on est journaliste.

Je suis journaliste donc. Il y a longtemps que je ne suis plus salariée d’un organe de presse. Mes piges sont rares et réservées à un vieil ami mais mes questions seront toujours mon métier. Même celles que je m’adresse à moi-même.

Il y a peu, je suis même passée par la case Relations presse (RP). Pendant presque deux ans, j’ai été Manager des relations presse d’un grand éditeur juridique. Cela peut paraître étrange, mais non. J’y ai beaucoup appris. En terme de relation avec les auteurs, avec les médias ; en terme de diplomatie (en interne et en externe), et de fonctionnement des réseaux sociaux (entre autres). En terme d’accès au droit. Mais c’est un autre sujet. Enfin et c’est le plus important ici, j’ai réappris ce que je savais à l’adolescence et que j’avais oublié : l’honnêteté intellectuelle que l’écrit induit. J’ai compris pleinement la citation de Camus : « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde« . Il n’y a rien de plus puissant que la précision d’un mot.

Des mots, toujours des mots

Ainsi donc, ce site recense mon travail de journaliste en photographie: mes interviews essentiellement (celles de photographes), mes articles, les dossiers que j’ai pu publiés ici ou là par le passé et ceux à venir. Même si la démarche photographique reste mon sujet de prédilection, je ne m’interdis aucun sujet. En mars 2022, j’ai publié une interview à quatre mains (avec Marina Brillié-Champeaux) de Philippe Cocatre-Zilgien et Jean-Pierre Coriat, auteurs de la nouvelle traduction des Institutes de Justinien (cet ancêtre de notre code civil a été publié par Justinien en 533) sur le site Dalloz Actu Etudiants. Elle a parfaitement sa place ici.

Dans un autre registre, j’aimerai beaucoup écrire sur le sport comme levier d’égalité filles/garçons. En cela, la finale de l’Euro des filles entre l’Angleterre et l’Allemagne le 30 juillet 2022 à Wembley a été une révélation dont je ne me remets pas. Ce que les Anglaises ont réussi à faire de leur victoire en terme de visibilité, de parité, d’accès à l’égalité est tout simplement incroyable. J’espère pouvoir y revenir…

Les esprits grincheux ne verront dans cette juxtaposition de thèmes et de textes que le témoignage d’un esprit inconstant ou baigné de superficialité en tout. Rien ne saurait être si faux. De même que les cyclistes savent mettre un pied devant l’autre pour déambuler, ou passer de la 1re à la 2e, je m’intéresse à tout du moment que cela m’intéresse (on purpose).

Enfin, j’y ai adjoint des textes plus personnels, qu’il m’est apparu essentiel d’écrire au moment où je les ai écrits. Il s’agit le plus souvent de courts cheminements dans ma mémoire.

Matière organique

Ce site n’a pas la prétention d’être techniquement parfait. Je ne suis pas webmaster et ne souhaite pas le devenir. Je ferai de mon mieux pour qu’il se tienne. La seule chose que je peux garantir est que les contenus qui s’y trouvent ne sont pas rémunérés (au sens brand content). Ils reflètent mes intérêts et mes choix et je les traite comme s’ils devaient être publiés dans un magazine, un quotidien ou tout autre titre appelé « presse ». Dernière chose, il faut voir ce site comme une matière organique : qui vit et qui aura sa propre vie.

Je m’appelle Nadia Ali Belhadj. Amusez-vous à lire, comme je me suis amusé à écrire.

ps : Le titre Photographic Waves vient de l’époque où j’avais commencer à apprendre l’allemand. J’étais tombé sur la Deutsche Welle qui signifie « Ondes allemandes ». J’avais beaucoup aimé l’idée et l’ai reprise pour ici. Je pense vraiment que la photographie mène à tout. A toutes sortes de pensées, à toutes sortes d’arts. Elle complète ou trouve son répondant dans l’ensemble du monde de la création. C’est comme une onde qui parcourt le monde. En anglais ? il me semblait que le monde anglo-saxon était plus vaste. Et j’ai toujours des velléités de savoir écrire anglais parfaitement. Un jour.

« We are a dream team ». These were the first words I wrote about this site. I had imagined a team behind me, in front of me, next to me, dreaming of working together. Finding the best photographers, the best writers, those who worked with their guts, their convictions. Those who worked with their eyes, their heart and their hands. You mustn’t forget the hands in the work of a journalist.

That was in the beginning. Today, I don’t have a team. I have never had one. I only have my feet, my head, my hands. And my eyes. You mustn’t forget your eyes when you are a journalist.

So I am a journalist. It’s been a long time since I was employed by a media organisation. My freelance work is rare and reserved for an old friend, but my questions will always be my job. Even the ones I ask myself.

Recently, I even went into press relations (PR). For almost two years I was the Press Relations Manager of a European/French major legal publisher. It may sound strange, but it wasn’t. I learned a lot. In terms of relations with authors, with the media; in terms of diplomacy (internally and externally), and the functioning of social networks (among other things). In terms of access to law. But that is another subject. Finally, and most importantly here, I have relearned what I knew as a teenager and had forgotten: the intellectual honesty that writing induces. I fully understood Camus’ quote: « To misname an object is to add to the misfortune of this world ». There is nothing more powerful than the precision of a word.

Words, always words

So, this site lists my work as a photography journalist: my interviews mainly (those of photographers), my articles, the files I have published here and there in the past and those to come. Even if the photographic approach remains my favourite subject, I don’t forbid myself any subject. In March 2022, I published a four-handed interview (with Marina Brillié-Champeaux) with Philippe Cocatre-Zilgien and Jean-Pierre Coriat, authors of the new translation of Justinian’s Institutes (this ancestor of our civil code was published by Justinian in 533) on the Dalloz Actu Etudiants website. It fits perfectly here.

On another note, I would love to write about sport as a lever for equality between girls and boys. In this respect, the Euro final for girls between England and Germany on 30 July 2022 at Wembley was a revelation from which I cannot recover. What the English women managed to do with their victory in terms of visibility, parity and access to equality is simply incredible. I hope I can come back to it…

Grumpy minds will see in this juxtaposition of themes and texts only the testimony of a fickle or superficial mind in everything. Nothing could be further from the truth. In the same way that cyclists know how to put one foot in front of the other to stroll, or switch from 1st to 2nd gear, I am interested in everything as long as it interests me (on purpose).

Finally, I have added more personal texts, which I felt it was essential to write at the time I wrote them. They are usually short journeys through my memory.

Organic matter

This site does not pretend to be technically perfect. I am not a webmaster and do not wish to become one. I will do my best to make it work. The only thing I can guarantee is that the contents are not paid (brand content way). It reflects my interests and choices and I treat it as if it were to be published in a magazine, daily newspaper or any other title called « press ». Lastly, this site should be seen as organic matter: it lives and will have its own life.

My name is Nadia Ali Belhadj. Have fun reading, as I had fun writing.

ps: The title Photographic Waves comes from the time I started learning German. I had come across the Deutsche Welle, which means « German Waves ». I liked the idea very much and took it up here. I really think that photography leads to everything. To all kinds of thoughts, to all kinds of art. It completes or finds its answer in the whole creative world. It’s like a wave that travels around the world. In English ? it seemed to me that the Anglo-Saxon world was larger. And I still have a desire to be able to write English perfectly. One day.

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